Le saxophoniste Arthur Donnot, déjà bien connu des mélomanes grâce à son riche parcours, sort cette année son album “Apertura”. Résident du caveau des Vignerons au Cully Jazz Festival avec KUMA, écumant les scènes avec Professor Wouassa et collaborant avec la crème du jazz suisse et français depuis des années, il nous dévoile avec ce projet une nouvelle facette : un son profond, mêlant au jazz influences folk, hip-hop et ambient.

Arthur Donnot (saxophone) | Erwan Valazza (guitare) | Jules Martinet (contrebasse)

En raison du risque de pluie, le concert est reporté au dimanche 21 août à 6h.

À l’image de son enfance haute en contrastes (Californie, Haut-Valais), l’artiste totale et singulière qu’est Erika Stucky reste inclassable. Femme de scène à la curiosité insatiable, elle fait de ses spectacles musicaux un carrefour où se croisent l’animisme du yodel alpin, la liberté du rock le plus déluré et la témérité d’un jazz infiniment ouvert. Seule sur le deck, la diva suisse nous emportera dans sa fable.

En cas de pluie, le concert est reporté au lendemain matin. Informations le vendredi dès 19h ici-même.

Avec Astrig Siranossian, c’est une personnalité chaleureuse et profonde que nous accueillons sur le deck. Habituée de la haute sphère classique française et internationale, la jeune violoncelliste maintes fois primée rendra hommage à ses racines arméniennes à travers des mélodies populaires choisies, mises en résonance avec deux pièces maîtresses du répertoire : la première suite de Bach et la sonate op. 8 de Kodály.

En cas de pluie, le concert est reporté au lendemain matin. Informations le vendredi dès 19h ici-même.

Harpiste incontournable de la scène romande, à la tête de son quartet ou en solo, Julie Campiche nourrit son talent d’improvisatrice d’éléments qui subliment son instrument. Elle nous offrira un aperçu de son art délicat, avec la complicité de Claire Huguenin, vocaliste à l’agilité stupéfiante, qui la rejoindra sur quelques morceaux.

En cas de pluie, le concert est reporté au lendemain matin. Informations le vendredi dès 19h ici-même.

En raison de l’arrivée du Tour de France à Lausanne ce jour-là, il est fortement recommandé de venir en métro ou à vélo. Des perturbations sont à prévoir au niveau des transports publics et le parking de Bellerive sera fermé.

Une œuvre de circonstance ouvrira cette 5e édition : les profonds et vibrants Chants de l’Aube de Robert Schumann. Sans interruption et dans un enchaînement harmonique idéal, les Scènes d’enfants puis l’Arabesque et la Fantaisie suivront ; d’autres pièces de l’immense compositeur. C’est à travers ce portrait intime et merveilleusement servi par le pianiste genevois Fabrizio Chiovetta que nous vous convions à renouer avec nos rendez-vous matinaux.

En cas de pluie, le concert est reporté au lendemain matin. Informations le vendredi dès 19h ici-même.

Concert complet.

Maître de la kora et de l’improvisation, Ballaké Sissoko déploie ses notes cristallines comme pour apaiser son public. Né en 1968 à Bamako dans une famille de djéli, Ballaké Sissoko a fait de sa harpe mandingue son centre de gravité. Un refuge à partir duquel se tissent ses relations avec le monde alentours. Si Ballaké Sissoko se dit timide, sa musique, elle, est d’une générosité infinie.

En partenariat avec le Cully Jazz Festival: concert de Ballaké Sissoko 21 août

Evita Koné se profile comme une figure incontournable de la scène neo soul et r&b genevoise, imprégnée de la culture anglo-saxonne. La chanteuse et rappeuse au talent époustouflant et à la voix irrésistible déploiera le registre qu’elle a développé à travers ses collaborations variées (Captains of the Imagination, Christophe Calpini) accompagnée de la guitare d’Erwan Valazza.

Pierre Audétat et Christophe Calpini réinventent leur duo STADE au gré des collaborations depuis près de 15 ans. Les surprises sonores qui naissent de leur version électronique de la musique jazz improvisée s’inscrivent dans la continuité des expérimentations électriques de Miles Davis. L’univers électroacoustique au sein duquel se rencontrent jazz, hip-hop et samples accueille pour ce concert l’excellente trompette de Zacharie Ksyk.

La musique de Nik Bärtsch se déroule naturellement, comme nourrie par elle-même et le temps qui s’écoule. Tête pensante des groupes zürichois Ronin et Mobile, le pianiste, figure du Label ECM, superpose les ellipses rythmiques et mélodiques dans une dramaturgie musicale développée au cours de sa vie. A découvrir à l’aube, mais aussi sur « Entendre », opus sorti en mars 2021.

En partenariat avec le Festival de la Cité: concert de Nik Bärtsch Solo Piano 11 juillet

Louis Jucker présentait en 2020 “Something went wrong”, un nouvel album solo enregistré dans un chalet situé à 1500 mètres d’altitude, en bordure de forêts et entouré d’ânes et de cloches. On y découvre une dizaine de chansons aux allures d’autoportrait et d’introspection à mi-parcours de vie créative. A la fois intimiste, existentielle, expérimentale, artisanale et industrielle, la folk du Chaux-de-fonnier nous ramène à l’essentiel de nos vies.

En plus d’être le producteur de Danitsa, Flèche Love ou encore du label Colors Records (Makala, Di-Meh, Slimka), Gaspard Sommer excelle comme chanteur, auteur-compositeur et pianiste. Au programme de cette aube, vous entendrez ses compositions ambiant soul délicates teintées de la guitare jazz de Louis Matute, exquis compagnon pour un instant de velours.

For a Word est le quartet créé par le très talentueux Gauthier Toux, en pleine ascension dans le jazz contemporain. Constitué aussi de la chanteuse Lea Maria Fries, la formation a sorti son premier album en ce début d’année, entre jazz, pop, rock et sons électroniques. A l’aube, For a Word sera en duo, pour nous livrer ce que les musiques actuelles recèlent de meilleur.

Le bassiste Marcello Giulianiet le batteur Arthur Hnatek collaborent depuis peu au sein du Erik Truffaz Quartet ; c’est autour de ce duo de rythmiciens surdoués que la soirée « Carte blanche à Thelonica » s’articulera le 4 septembre au Centre culturel suisse de Paris (CCS).

Cello’s friends

(première partie)

Musicien, producteur, compositeur et arrangeur, Marcello Giuliani multiplie les collaborations musicales depuis de nombreuses années, avec des artistes tels qu’Etienne Daho, Rokia Traoré, Sophie Hunger ou encore Oxmo Puccino. Au CCS, il sera accompagné de trois amis issus de ce que la scène parisienne recèle de plus poétique : les musiciens Halo Maud et François Atlas ainsi que l’illustrateur-musicien Charles Berberian.

Marcello Giuliani (cb, g) – Halo Maud (voc) – François Atlas (voc, g) – Charles Berberian (voc, g) – Arthur Hnatek (dms featuring)

Arthur Hnatek Trio (deuxième partie)

Arthur Hnatek n’a pas encore trente ans mais il a d’ores et déjà parcouru le monde en tant que musicien, notamment comme sideman du pianiste Tigran Hamasyan. Au printemps 2019, son propre trio remportait le prix du jazz décerné par la Banque cantonale zurichoise (ZKB), confirmant son talent de compositeur et de bandleader. C’est avec ce trio composé de Fabien Iannone et Francesco Germiniani qu’Arthur Hnatek rendra visite au CCS.

Arthur Hnatek (dms), Francesco Geminiani (sax), Fabien Iannone (cb), Marcello Giuliani (featuring)

Célèbre pour avoir fondé le Trio Töykeät, le phénoménal pianiste finlandais s’est fait remarquer par son jeu énergique traversant les genres avec style et lyrisme. D’une formation classique à la Manhattan School of Music à des formations atypiques, ce virtuose absolument fusionnel avec son instrument a gravé de nombreux sillons avant de rejoindre l’écurie ACT.
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A l’aube, dans un paysage familier qu’il affectionne particulièrement, il associera des compositions personnelles, issues de son dernier projet solo My Finnish Calendar, aux univers de Bach, Monk et John Lennon.

Hans Hassler a vu le jour dans une région où franchir les frontières relève de l’évidence, tant elles sont proches les unes des autres. Né en 1943 dans les Grisons, carrefour culturel où divers idiomes se croisent au quotidien, il a exploré les musiques traditionnelles, le jazz, l’avant-garde contemporaine…A 74 ans, il suit son accordéon sur un territoire libre et sans bordure, comme guidé par l’esprit commun d’une multitude de cultures non hiérarchisées. Maître de l’improvisation, cet accordéoniste cristallise à lui seul les bienfaits de l’ouverture culturelle et de l’esprit de liberté

Plus qu’une musicienne, Olivia Pedroli est une artiste contemporaine. Une multi-instrumentiste au service de l’art. Avec The Den (2010) et A Thin Line (2014), deux albums produits par l’Islandais Valgeir Sigurdsson (Björk, CocoRosie, Camille), la Neuchâteloise a connu un succès international, faisant d’elle une des artistes suisses les plus prometteuses.

Son concert à l’aube sera l’unique en cette année 2018. Elle nous promet de revisiter son répertoire, de nous présenter quelques bribes de son travail en cours pour le théâtre et le cinéma et se réserve d’ores et déjà le droit de quelques plages expérimentales.

Basée sur l’improvisation et une interaction intime, la musique du Duo Comète (Shems Bendali tp, Théo Duboule, g) se révèle aérienne et imprévisible. Les deux jeunes musiciens explorent en profondeur la palette de sons que leur offrent leurs instruments.
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Trompettiste français d’origine algérienne, Shems Bendali a passé son adolescence à côtoyer les orchestres d’harmonie et les big-bands de la région lémanique. Déjà considéré comme une révélation de sa génération, c’est sur les bancs de l’HEMU de Lausanne et au sein de la formation The Big Tusk qu’il a commencé à créer un univers musical commun avec Théo Duboule. Ce dernier s’est également distingué à plusieurs reprises, notamment aux Trophées du Sunside (Paris 2017) et au tremplin JazzContreband (Genève 2017) avec la formation Oggy & The Phonics.

Tobias Preisig, ménétrier du XXIème siècle. Lorsqu’il sort son violon de son étui, c’est pour l’emmener loin de sa zone de confort et l’initier à de nouvelles moeurs. A chaque étape de sa carrière musicale, ce Zurichois aujourd’hui domicilié à Berlin, que l’on retrouve notamment dans l’inclassable duo Egopusher, affûte son langage virtuose et assouvit ses velléités d’explorateur des sons.

Grand expert des synthétiseurs analogiques, des nappes sonores, des pincements, des envolées, des grondements et des frémissements, Tobias Preisig se présentera seul face au soleil levant. Un instant musical qui s’annonce à la fois humble et privilégié, introspectif, jubilatoire et puissant.

Frères, virtuoses, conteurs. Amine et Hamza explosent les frontières des genres musicaux aux sons aériens de oud et de qanoun. Souvent empreinte d’une sublime mélancolie, leur musique est comme un voyage dans un univers enchanté où se mêlent rêveries méditatives, structures parfois complexes et solos débordants d’énergie.